Le 8 Août nous revenons sur notre première étape du voyage, Buenos Aires.
Cette fois-ci nous arrivons par mer puisque nous passons de Colonia à Montevideo en ferry. La queue de contrôle des papiers est interminable, Pascal se propose donc de la faire seul pendant qu’Hélène et les enfants attendent sur le côté avec les bagages. Hombeline, devenue une vraie routarde se met à l’aise.
Pour bien conclure notre séjour en Uruguay, un dernier coucher de soleil sur Buenos Aires.
Par contre, notre première “dernière” nuit à Buenos Aires nous rappelle vite à la réalité de cette grande ville: on entend la circulation toute la nuit et le simple vitrage ne nous laisse aucune chance de passer une nuit réparatrice. On se croirait dans notre camping car, en train de dormir au ras des voitures. On se lève épuisés avec la garantie de ne même pas pouvoir passer une sieste au calme. Heureusement, en insistant bien, l’hostel nous trouve 1 chambre sur cour où Pascal et les enfants se reposent pendant qu’Hélène part visiter le cimetière de la Recoleta. Il est souvent comparé au père Lachaise, mais, sans vouloir offenser les argentins, il est notoirement plus petit, les tombeaux un peu entassés les uns sur les autres et la perspective donne immanquablement sur les immeubles.
Particularité locale, les cercueil sont tous visibles depuis la porte des tombeaux. Cela permet de compter le nombre de places encore disponibles? Cela permettrait à une personne inhumée par erreur de sortir du cercueil?
On profite du quartier de la Recoleta dont l’architecture ressemble à s’y méprendre à celle de certains quartiers parisiens.
Pour faire plaisir aux enfants, un petit tour au parc zoologique de Buenos Aires.
Pour l’anecdote, s’y rendre n’est pas évident, alors qu’il n’est pas bien loin. Les bus ne prennent pas de passagers qui n’ont pas la carte de transport. Ca on l’a appris lors de notre premier séjour à Buenos Aires. Alors, on essaie de s’y rendre en taxi. Mais ce dimanche matin, les taxi que nous croisons sont tous pleins. Et ceux qui sont libres… refusent de faire demi-tour sur l’avenue pour nous récupérer sur le bon trottoir. On joue les offusqués, le taxi part. Au taxi suivant enfin libre, on se résigne à traverser l’avenue. Décidément, pas facile de se déplacer sans notre propre moyen de locomotion. Hélène ayant constaté que le parc était sur la même ligne de métro que notre hôtel, on décide que le retour se fera en métro. Mais quand on se rendra à la bouche de métro, nous découvrirons que cette ligne, ce jour là, est en maintenance et donc fermée. Une indication de plus qu’il est temps que nous retrouvions nos habitudes?
La visite du zoo est plutôt épuisante car le parc, à part les plans d’eau, est absolument envahi de familles le week-end. Dommage, car les batiments sont tous variés et recherchés. Aussi, après une visite auprès de l’éléphant neurasthénique et les fauves, Pascal décide de faire plaisir à sa fille en lui offrant une ballade en calèche ROSE.
Le soir, Pascal a une envie de restaurant japonais. Décidément, il est temps que l’on rentre. Hombeline se défend assez bien avec ses baguettes.
Le 11 août c’est enfin le grand retour, mais après avoir eu du mal à nous endormir la veille, on a du mal à émerger le matin. Les enfants se laissent donc transporter en chariot à bagages. Surprise, un agent de la sécurité nous interdit de laisser les enfants sur les bagages “par mesure de sécurité”. Vu les mesures de sécurité sur les parcs pour enfants en Argentine, on rétorque qu’on assume le danger et on continue. D’ailleurs après l’enregistrement des bagages, Camile s’écroule carrément de fatigue sur le chariot et personne n’ose plus nous interdire quoi que ce soit.
Dernier paysage que nous aurons de l’Amérique du Sud…